mardi 11 octobre 2011

Un an plus tard... chapitre 1

Voilà plus d’un an que je m’étais promis de faire découvrir mon premier livre. Au début de l’été 2010, je voulais réviser mon tapuscrit à l’aide des connaissances acquises depuis la fin de la dernière correction. Si ça n’a pas été fait, c’est que j’ai dû investir mon temps différemment.

Cette année, alors que le temps ou mon intérêt est favorable à mon projet de révision, je m’y attelle pour constater que mon style a évolué qu’un peu, mais assez pour m’inviter à une écriture.

Je vous offre donc le premier passage du premier chapitre de la version 2.0. J’espère que ça vous plaira.

La patrouille passa sans le voir. Celui qui fermait la marche fut décapité sans bruit. C’est le choc du corps touchant le sol qui alerta les cinq gardes restants. Dégainant leur épée, ils donnèrent l’alarme. Les cris couvraient presque le tintement des épées qui s’entrechoquaient. L’étroitesse du couloir où se livrait le combat désavantageait les gardes qui pouvaient à peine être deux, côtes à côtes, pour combattre. Zratch eut tôt fait de tailler quatre de ses adversaires en pièces. Le dernier garde se battait avec la force du désespoir. Aveuglé par la peur, ses mouvements étaient d’une extrême maladresse à travers le sang et les morceaux de corps de ses frères d’armes gisant sur le sol. Un puissant coup de poing ganté en pleine tête mit fin au combat.

            Quelques gifles au visage firent reprendre connaissance au garde. Au moment où il voulut crier, le paladin lui colla la main sur sa bouche.
— Tu vas me dire où se trouvent les quartiers du baron Mortar, ordonna Zratch d’une voix profonde qui soutenait la menace implicite de la demande.
— Jamais, minable chevalier, marmonna le garde grâce au peu d’espace que lui laissait Zratch pour respirer.
— Ne crois pas que je manque de moyens pour te faire parler, lui dit placidement Zratch en lui montrant son poing qui, même à travers son gantelet, dégageait une faible lueur rouge.
— D’accord, je vais te le dire. Ses appartements se trouvent au troisième étage du grand donjon en passant par les catacombes,
Tu me confonds vraiment avec un stupide assassin. Je t’apprendrais alors que les paladins savent discerner les demi-vérités du mensonge.
            Le guerrier le brûla avec sa main rougeoyante étouffant de l’autre les cris de douleur.
— D’accord, d’accord, je vais te le dire, gémit le garde d’une plainte à peine audible. Il se trouve au dernier étage, près du perchoir des dragons. Tiens, prend ça, ajouta-t-il en tendant un médaillon. Cette babiole va te créer le passage vers les escaliers.

            Pour le remercier, le paladin l’assomma d’un coup de poing lui faisant grâce de la vie. Zratch partit à la recherche du baron. Il avait à peine tourné le coin du couloir magique qu’un puissant rugissement se fit entendre. C’était une petite wiverne noire, bien que moins grande qu’un dragon, elle faisait tout de même trois fois la taille du paladin. Elle marcha vers lui. Un terrifiant et funeste combat s’annonçait.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire