jeudi 20 octobre 2011

Chapitre 6 : prime et honneur

Ce chapitre fortement explicatif relate l'implantation d'une guilde de mercenaire en tant que force de l'ordre. C'est probablement le passage du livre le moins narratif même après réécriture, mais comme les trois tomes s'appuient sur cette description, c'est un « mal » nécessaire.


            Après l’établissement de l’Ordre de Bellator, les autorités ont vite compris que ces guerriers d’élite n’étaient pas assez nombreux pour à la fois combattre le mal et faire régner la paix. C’est pourquoi une guilde de mercenaires fut autorisée à s’implanter dans la Capitale et à recruter ouvertement. Les dirigeants de Stradamectie s’étaient assurés de la loyauté de la guilde en offrant deux postes de conseillers aux plus grands généraux éperions.

            C’est dans cet esprit que la guilde fut fondée sur modèle militaire régi par un code d’honneur très strict. Un code simple, mais qui fit de ces mercenaires les soldats de fortune les plus prisés.
                               I.            L’unique mission de la guilde est de mener à bien ses contrats par tous les moyens possibles.
                            II.            Stradamectie mérite une loyauté sans faille.
                         III.            Un membre qui déroge à sa mission ou qui entrave les activités de la guilde est ipso facto condamné à mort pour trahison.
                         IV.            La guilde doit tout mettre en œuvre pour exécuter la sentence d’un traitre.

Les contrats s’enchaînèrent à un rythme fou emplissant les coffres d’indénombrables richesses. Une fortune qui permit d’équiper les membres d’armes et d’armures parmi les plus solides et les plus efficaces. Grâce à leur réputation grandissante, ils purent recruter la crème des guerriers et prirent le temps de leur faire subir un entraînement si poussé qu’ils firent d’eux des mercenaires encore plus prisés.

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